ELMAR TRENKWALDER I ORNEMENT ET OBSESSION

17.04.14 > 24.11.14

Exposition organisée en coproduction avec
GALERIE BERNARD JORDAN, PARIS-BERLIN-ZÜRICK
KUNSTMUSEUM THURGAU, WARTH (SUISSE)
KUNSTHALLE KREMS, KREMS (AUTRICHE)
GERHARD-MARKS-HAUS, BREME (ALLEMAGNE)
Et en partenariat avec
FRAC ALSACE
CITE DE LA CERAMIQUE DE SEVRES
SORTIE DE RESIDENCE ELMAR TRENKWALDER 26.06 > 27.10.14
Avec le soutien du
FORUM CULTUREL AUTRICHIEN, PARIS
CONSEIL REGIONAL NORD-PAS DE CALAIS l LILLE METROPOLE
MUba CLUB ENTREPRISES

COMMISSARIAT
Evelyne-Dorothée Allemand I Yannick Courbès

L’amateur confronté pour la première fois à l’art d’Elmar Trenkwalder – qu’il s’agisse de ses dessins, de ses premières peintures ou des sculptures de terre des dernières années – n’a pas fini de s’étonner. Le théâtre architectural anthropomorphe de l’artiste réunit une œuvre originale totalement unique de ce point de vue. Installé à Cologne au milieu des années 1980, l’artiste né en 1959, qui vit aujourd’hui à Innsbruck, connaît un succès rapide avec des dessins et des tableaux d’inspiration symboliste dont les cadres, d’abord en moquette, puis en terre, font reculer le contenu du tableau vers la périphérie et l’élargissent. Les premiers travaux en terre émaillée de couleur frappent par l’extraordinaire expression physique du corps masculin qu’Elmar Trenkwalder voit – dans la droite ligne d’une certaine tradition autrichienne de transgression des limites sexuelles – dans sa fonction éjaculatrice et excrétrice comme partie d’un tout idéal formant une unité impossible avec le corps féminin. Les représentations figurées isolées seront bientôt suivies d’ensembles sculptés architecturaux en plusieurs parties qui ne diffusent en aucun cas un nouveau Kama Sutra, mais rappellent plutôt déjà des temples hindous, des cathédrales gothiques et romanes ou des façades baroques. Là aussi cependant, des fragments de corps et de parties génitales aux formes variées constituent autant de charges sensuelles, bien que les architectures attirent le regard d’abord sur l’ensemble, sa construction, et ensuite seulement sur les détails, et que les formes figurées soient schématisées à l’extrême et représentées sans détails précis. Cette conception que Peter Weiermair a décrite comme « sweet-sour », se situe dans la tension transformationnelle spécifique entre programme visuel et matériel que sa tradition et l’aura de l’artisanat font attribuer à la « décoration ».

Amis journalistes, vous pouvez télécharger le dossier de presse de l'exposition :

DP MUba 2014 ELMAR TRENKWALDER

Format: PDFPoids: 8,84 Mo

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